Poème de Jean
Effer
Ecrivain, pratiquant le Qi Gong depuis 9 ans
Tatouage
volant
Quelqu'un
m'a encré ce tatouage
Pour me rappeler qui j'étais
Sur la main puis sur le visage
A tracé ce signe par bonté
Un
dragon trop vieux, de tous âges
Bête féroce souffla mille éclats
Sur ce navire faisant naufrage
Il fut alors vain d'espérer
Je
me retirai sur une île
Face à un océan de draps,
Arabesques sur la mer posés,
Je regardai le ciel livide
Pour
contempler l’œil de l'été
Et voir passer l'aile monstrueuse
Volant au ras de ces rochers.
Juché sur la crête houleuse,
Je me fis graver ce dessin
Volute, cyclone sans lendemain
Verte
chimère s'en est allée
Glissant de mon corps au lointain...
© Jean EFFER 2012
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